jeudi 8 mai 2014


Harcigny : une élection pesante PUBLIÉ LE 09/04/2014 Par L'Aisne Nouvelle Réagir Share on rss Le journal du jour à partir de 0,56 € Gilbert Beuvelet, avant de quitter ses fonctions de maire, qu’il occupait depuis 43 ans, a profité de la première réunion du nouveau conseil pour faire ses adieux à la population. Le conseil municipal au complet. Le conseil municipal au complet. Imprimer- A + A ses côtés, une nouvelle équipe constituée de André Bonnet, Benoît Woimant, Olivier Péry, Lionel Picart, Patrick Briquet, Hervé Joveniaux, François Péry, Stéphane Mennesson, Michel Touche, Isabelle Duchenne et Florent Faccioli, était réunie afin de procéder à l’élection du nouveau maire. C’est dans une atmosphère pesante que Benoît Woimant et Michel Touche ont entendu respectivement 5 et 6 fois citer leur nom. Avec une voix d’avance, Michel Touche s’est vu remettre l’écharpe tricolore, symbole de l’importance de la mission qui lui est désormais confiée. Il faudra patienter pour connaître l’identité des adjoints et des membres des commissions, un conseiller de l’opposition ayant précisé que ce sujet ne figurait pas à l’ordre du jour de cette séance. Michel Touche s’est incliné devant cette observation et il a pris la parole afin de faire part de ses intentions pour le mandat à venir. Habitant Harcigny depuis 8 années, et président du comité des fêtes, il déclare ne s’être jamais vu à la tête de la commune et pourtant...

jeudi 1 mai 2014


Cet enseignant à la retraite et fidèle ambassadeur de la Thiérache vient de sortir un ouvrage sur des histoires insolites et vraies de la région. Gilbert Beuvelet d'Harcigny nous raconte la Thiérache Il est un livre d’histoires à lui seul ! Gilbert Beuvelet est un de ces personnages que l’on rencontre dans une vie et que l’on ne peut pas oublier. Fervent défenseur du patrimoine et des langues régionales, Gilbert Beuvelet est un Thiérachien pure souche et fier de l’être. À l’heure où la région subit les affronts de quelques journalistes parisiens, il est toujours bon de retrouver son identité et ses origines. Plus qu’une philosophie, chez Gilbert Beuvelet cette quête d’identité thiérachienne est un art de vivre. Il l’a prouvé récemment en éditant avec son ami François Péry, un ouvrage écrit en thiérachien sur des histoires, certes romancées, mais authentiques. Connaissez-vous l’histoire d’Un amoureux un peu épalveudé, de zozhomme, l’guernouilleux, etc. Des histoires anecdotiques qui, l’instant d’une lecture, vous emmènent dans une autre époque. Celle où on vivait avec peu mais où on était heureux. L’ancien maire d’Harcigny et ancien professeur de français a accepté de nous rencontrer et de se livrer. Même s’il n’aime pas trop parler de lui, on a pu ressentir un attachement fort aux valeurs de la campagne. - See more at: http://www.la-thierache.fr/article/27/04/2014/gilbert-beuvelet-dharcigny-nous-raconte-la-thierache/5045#sthash.54D9isiK.dpuf

dimanche 15 mai 2011

les japonais a harcigny

Harcigny : les industriels japonais courtisent la laine de Thiérache
Keiso Takahashi et Toshiaki Ogura utiliseront la laine de Christophe Pery (à droite) pour fabriquer leurs célèbres futons.
Le label France a toujours la cote au pays du soleil levant. Christophe Pery en profite pour vendre sa laine à de grands fabricants de literie.

Des industriels japonais à Harcigny, ça n'arrive pas tous les jours. Pourtant, Keiso Takahashi, directeur général d'un grand groupe de supermarchés, et Toshiaki Ogura, représentant l'un des plus importants fabricants de literie au monde, étaient bien dans la ferme de la famille Pery, mercredi 4 avril. La raison de cette vi- site ? La laine. Les Nippons ont besoin d'une matière première de qualité pour fabriquer leurs célèbres futons et le label France est toujours un gage d'excellence au pays du soleil levant.

Plus d'informations dans notre journal en vente du jeudi 12 au mercredi18 mai.

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Article rédigé par :
Gurvan Abjean


Harcigny : les industriels japonais courtisent... par LaThierache

dimanche 8 août 2010

Harcigny Jazz de rue sous chapiteau
Publié le dimanche 08 août 2010 à 11H00


Joy De Jong et ses compères.

Grâce à un ami hollandais résidant dans la commune, le village d'Harcigny peut s'enorgueillir, d'avoir assisté à un concert du groupe « Brasta ». Originaire d'Utrecht, cette formation occupe depuis une quinzaine d'années une place de choix dans le style « jazz band ». Elle offre sa musique aux influences sans frontières, mélange de jazz, de blues, de musique aux accents grecs, d'Europe de l'est et du funk. Une bande de 10 joyeux drilles, avec ses cuivres et sa batterie, dont l'interprétation de morceaux de « West side story » de Léonard Bernstein, confère une nouvelle dimension à cette comédie musicale, chef-d'œuvre du genre.
A noter que cet ensemble, sous la présidence de Joy De Jong, va gagner la ville de Liège pour une suite de concerts. 90 minutes de dépaysement à déguster sans modération.

mardi 15 septembre 2009

Délinquance sur deux fronts à HarcignyGare aux « galopiots » !
Agrandir la photo Une lacération du chapiteau complètement gratuite, et des panneaux d'arrêtés jetés à terre,
« Galopiots » ou pas, la délinquance a pris un tour plus dramatique avec la lacération du chapiteau et l'affaire des panneaux dans la rue Sous-le-Bois.
LE village n'est pas devenu « Chicago », mais les nuits sont agitées à Harcigny. Le maire, Gilbert Beuvelet, vient de se rendre à la gendarmerie de Vervins afin de porter plainte, à la suite d'une délinquance à deux visages : le chapiteau a été lacéré, à plusieurs endroits ; d'autre part, la rue Sous le Bois ressemble de plus en plus à « l'antichambre de la piste de moto-cross de Plomion ». Ces termes sont de Gilbert Beuvelet lui-même.D'abord le chapiteau. Il est de coutume que celui-ci reste sur la place Guillaume-d'Harcigny du 14 juillet jusqu'en septembre. Acheté il y a 10 ans par la commune, il permet ainsi d'accueillir les festivités de la fête nationale, de la fête communale et puis les animations de septembre, en l'occurrence le concert jazz-soul, ce dimanche 13 septembre à 15 heures, avec le groupe Prime time club (entrée gratuite), un groupe qui viendra spécialement d'Amsterdam. Une organisation du comité des fêtes et de l'association Atelier d'Orphéon.« Il y a quinze jours, le chapiteau a déjà été victime de deux coups de canif ou cutter, sur 25 ou 30 centimètres. Mais ce lundi matin on a constaté une brèche de 1,50 mètre environ. Bien sûr, « ils » ont agi du côté de l'église, là où on ne les voit pas… », précise le maire.« Ils »… Gilbert Beuvelet a- t-il une idée ? « On a toujours une idée… mais on peut aussi se tromper. Et puis, c'est aux gendarmes de faire l'enquête ».L'homme, spécialiste du Picard, souhaite ainsi que ces « galopiots », locaux ou pas, soient punis comme il se doit…On est pas à PlomionL'affaire des panneaux de la rue Sous-le-Bois, elle, relève d'une autre « clientèle ». Sans doute pas en effet des galopiots incriminés ci-dessus…« À plusieurs reprises, les pieux supportant les arrêtés municipaux réglementant la circulation en forêt communale ont été arrachés et jetés dans le taillis ».Le contexte est simple : la charmante rue Sous-le-Bois est située à l'orée de la forêt communale.Or, pour commercialiser le bois, pour assurer la traçabilité, la commune a été obligée de s'inscrire dans le programme PEFC (Programme de reconnaissance des schémas de certification forestière), qui garantit « la gestion durable des forêts ».Ce qui implique certaines règles, et notamment une forêt « en paix », d'où les arrêtés interdisant la circulation de motos et autres quads. C'est ainsi que des « usagers », très probablement en tout cas, auraient enlevé et jeté les panneaux à terre. Des panneaux cependant replantés, depuis. Bref, les amateurs d'engins mécaniques qui aiment aussi sortir des sentiers battus ont des soucis à se faire…Ce n'est donc pas un réel cas d'insécurité, mais la quiétude habituelle est rompue. Et cela, le maire et les habitants n'apprécient pas du tout…Michel MAINNEVRETLe repas des anciens aura lieu le samedi 12 septembre à midi à la salle polyvalente.
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Article paru le : 10 septembre 2009

lundi 17 août 2009

guillaune de harcigny

Guillaume de Harcigny, un médecin au XIVe siècle
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Guillaume de Harcigny est né en 1310, à Laon, d'un père cultivateur à Harcigny. Il était médecin, certains qualifient ce Laonnois de père de la psychiatrie.Après avoir suivi les enseignements de médecine à Laon auprès d'un chanoine de la cathédrale mais aussi à Paris, il part pour l'Italie et en Orient où la science est déjà à l'état d'expérience. Ses voyages l'amenèrent en Syrie, en Palestine et en Égypte. De retour en France, il s'installe dans la ville de Laon où résident beaucoup de ses confrères. Il devint l'ami d'Enguerrand VII de Coucy qui le recommande aux oncles de Charles VI, à l'occasion de la première crise de démence de ce dernier en la forêt du Mans, le 5 août 1392. Un diagnostic et des soins judicieux conduisent à une rémission de la maladie de son illustre patient. Il reçut mille couronnes d'or de la cour et fut nommé médecin du roi. Mais celui-ci ne tarda pas à revenir à Laon. Quelques mois plus tard, le 10 juillet 1393, il décède, laissant une fortune considérable à la ville de Laon.Réalisé un an après sa mort, vers 1394, son gisant transi est depuis conservé au musée municipal de Laon. La sculpture a été
sauvée des destructions de la Révolution, grâce à la reconnaissance des Laonnois, en raison d'un généreux legs à sa ville, qui a permis de réparer et de renforcer ses remparts, alors très dégradés. Il a toutefois fallu attendre 2005 pour que le rempart du midi soit rebaptisé rempart Guillaume-de-Harcigny. La dépouille, allongée sur le dos, très droite, nous montre un homme d'une stature haute et mince, au corps assez bien conservé un an après la mort.A.M.Le musée municipal est ouvert tous les jours, jusqu'au 30 septembre, de 11 à 18 heures.