mardi 15 septembre 2009

Délinquance sur deux fronts à HarcignyGare aux « galopiots » !
Agrandir la photo Une lacération du chapiteau complètement gratuite, et des panneaux d'arrêtés jetés à terre,
« Galopiots » ou pas, la délinquance a pris un tour plus dramatique avec la lacération du chapiteau et l'affaire des panneaux dans la rue Sous-le-Bois.
LE village n'est pas devenu « Chicago », mais les nuits sont agitées à Harcigny. Le maire, Gilbert Beuvelet, vient de se rendre à la gendarmerie de Vervins afin de porter plainte, à la suite d'une délinquance à deux visages : le chapiteau a été lacéré, à plusieurs endroits ; d'autre part, la rue Sous le Bois ressemble de plus en plus à « l'antichambre de la piste de moto-cross de Plomion ». Ces termes sont de Gilbert Beuvelet lui-même.D'abord le chapiteau. Il est de coutume que celui-ci reste sur la place Guillaume-d'Harcigny du 14 juillet jusqu'en septembre. Acheté il y a 10 ans par la commune, il permet ainsi d'accueillir les festivités de la fête nationale, de la fête communale et puis les animations de septembre, en l'occurrence le concert jazz-soul, ce dimanche 13 septembre à 15 heures, avec le groupe Prime time club (entrée gratuite), un groupe qui viendra spécialement d'Amsterdam. Une organisation du comité des fêtes et de l'association Atelier d'Orphéon.« Il y a quinze jours, le chapiteau a déjà été victime de deux coups de canif ou cutter, sur 25 ou 30 centimètres. Mais ce lundi matin on a constaté une brèche de 1,50 mètre environ. Bien sûr, « ils » ont agi du côté de l'église, là où on ne les voit pas… », précise le maire.« Ils »… Gilbert Beuvelet a- t-il une idée ? « On a toujours une idée… mais on peut aussi se tromper. Et puis, c'est aux gendarmes de faire l'enquête ».L'homme, spécialiste du Picard, souhaite ainsi que ces « galopiots », locaux ou pas, soient punis comme il se doit…On est pas à PlomionL'affaire des panneaux de la rue Sous-le-Bois, elle, relève d'une autre « clientèle ». Sans doute pas en effet des galopiots incriminés ci-dessus…« À plusieurs reprises, les pieux supportant les arrêtés municipaux réglementant la circulation en forêt communale ont été arrachés et jetés dans le taillis ».Le contexte est simple : la charmante rue Sous-le-Bois est située à l'orée de la forêt communale.Or, pour commercialiser le bois, pour assurer la traçabilité, la commune a été obligée de s'inscrire dans le programme PEFC (Programme de reconnaissance des schémas de certification forestière), qui garantit « la gestion durable des forêts ».Ce qui implique certaines règles, et notamment une forêt « en paix », d'où les arrêtés interdisant la circulation de motos et autres quads. C'est ainsi que des « usagers », très probablement en tout cas, auraient enlevé et jeté les panneaux à terre. Des panneaux cependant replantés, depuis. Bref, les amateurs d'engins mécaniques qui aiment aussi sortir des sentiers battus ont des soucis à se faire…Ce n'est donc pas un réel cas d'insécurité, mais la quiétude habituelle est rompue. Et cela, le maire et les habitants n'apprécient pas du tout…Michel MAINNEVRETLe repas des anciens aura lieu le samedi 12 septembre à midi à la salle polyvalente.
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Article paru le : 10 septembre 2009

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